Le testament : que devrez-vous savoir ?

Une personne peut repartir ses possessions en désignant des bénéficiaires légitimes ou non, selon son bon vouloir, avant de tirer sa révérence. Tout ceci est consigné dans un document communément appelé : le testament. Il s’agit là d’un document qui ne se rédige qu’une fois certaines conditions remplies. Voici plus de détails dans cet article.

Les conditions de rédaction d’un testament

Pour rédiger un testament, le rédacteur doit avoir une santé mentale bien assise. De plus, il doit être majeur et disposer d’une légitimité juridique de ses biens. Dans le cas où ce dernier ne ferait pas appel à un notaire, il s’agit alors d’un testament olographe. Cependant, le testament devra être rédigé à main nue avec la date et une signature. Par ailleurs, lorsque le testament est rédigé par un notaire en présence de deux témoins, on parle d’un testament authentique. Il existe un troisième cas où le testament remis à un notaire devant des témoins est tenu secret jusqu’au décès du rédacteur : c’est le testament mystique.

Quelles obligations doit-on respecter dans un testament ?

Le rédacteur du testament est dans l’obligation de respecter la part d’héritage à réserver à ses héritiers. Il peut donc s’agir de ses enfants ou bien de sa femme. Cette obligation relève de la réserve héréditaire qui représente une fraction de la succession dont l’individu ne peut priver les héritiers réservataires après son décès.

D’un autre côté, le rédacteur de testament peut léguer une part restante de sa répartition à des personnes extérieures à sa famille : c’est la quotité disponible.

Par ailleurs, lorsqu’il y a absence de testament, la loi est chargée de s’occuper de la succession entre les héritiers. Ce phénomène est nommé : la dévolution légale. Pour ce qui est des héritiers, ils sont désignés dans un ordre précis selon leur degré de parenté avec le défunt.